Ma biographie militante
Je suis une militante bénévole, indépendante. Mon job n’a rien à voir
directement avec le féminisme et je n’ai jamais brigué de poste d’intellectuel
fonctionnarisé ou salarié ni de poste politique, je ne dépend pas non plus d’un
lectorat. D’où ma stricte indépendance, à la différence de la quasi-totalité
des militantes actuelles.
Il est de tradition dans le mouvement féministe d’agir dans l’anonymat et
collectivement, ce qui me convient et me plait tout à fait – voir l’interview
toute récente de Phyllis Chesler à ce propos sur cette pratique aux USA, en
France il en est de même. Même la gloiriole de militante ne m’interesse pas. Je
participe à des mouvements collectifs ou j’écris pour contribuer à mes idées,
qu’elles soient conformes ou non aux désidératas des divers sponsors et
soutiens politiques du mouvement féministe actuel.
J’avais des idées féministes depuis longtemps. J’ai commencé à militer dans
le mouvement féministe lors de la guerre d’ex-Yougoslavie. Nous soutenions les
femmes victimes de violences de tous les pays d’ex-Yougoslavie. J’ai milité
alors avec les principales leader du mouvement féministe universaliste : Maya
Surduts, Monique Dental, Françoise d'Eaubonne, Michèle Dayras, Sylvie Jan, Suzy
Rojtman, Vivianne Monnier, Franky, Josette Trat, Christine Delphy, Françoise
Picq, et cette chère et regrettée Akramossadat Mirhosseini …
Puis j’ai participé aux Assises pour les Droits des Femmes, au collectif
pour les droits des femmes et au Cercle d’étude de réformes féministes.
Je suis Universaliste – et cela a à voir avec le judaisme -, mais j’ai
tout de suite été choquée par les oppositions virulentes entre tendances dans
le mouvement alors que pour ma part j’aurais préféré moins de divisions -. Je
suis évidemment pour le « droit des femmes à disposer de leur corps », pour que
la décision d’avorter ou pas leur appartienne, mais je n’ai jamais considéré
l’avortement comme un acte banal et indifférent – et je ne suis pas du tout la
seule féministe à penser ainsi, voir les réflexions de Nadja Ringart par
exemple. J’ai milité avec le CERF pour des crèches, pour une prise en charge du
risque de « parentalité » par mutualisation, pour une réforme des noms des
femmes, pour la pénalisation de l’achat de prostitution ou de contrat de mère
porteuse, contre une constitution européenne non démocratique, contre le port
du voile etc.
Christine Delphy a été brouillée avec moi plus tard à cause de
manipulations de la bande de Prochoix, elle a cru sans doute que je l’accusais
d’antisémitisme, ce qui n’est pas du tout le cas, mais de toute façon, une
grande part d’entre elles m’ont ensuite trahie en trahissant également le
mouvement, par un déchainement de haine totalement irrationnelle et stupide
contre la critique de des lois de l’islam, alors que cette loi est la base d’une
oppression féroce des femmes et de massacres notamment antisémites.
Antoinette Fouque avait obtenu mon téléphone par une de ses militante que
j’apprécie, et elle a tenté de me recruter, m’a invitée dans sa demeure du
7eme, pour me présenter à Taslima Nasreen, puis s’en est violemment prise à moi
lorsque je lui ai demandé de défendre Robert Redecker ...
Car en effet à partir du 11 septembre, j’ai recherché les origines
idéologiques de cet attentat, et j’ai commencé à critiquer la loi du coran, loi
JURIDIQUE donc politique, comme d’autres religions d’ailleurs, à critiquer les
personnages du dieu du coran qui est pour moi une représentation du diable et
du messager Mahomet, dont les biographies rapportent des actes de criminel de
guerre et de criminel tout court, et de ce que certaines ont nommé récemment,
des porcs, tout en expliquant sans cesse, que les personnes musulmanes sont nos
« frères et sœurs humain-e-s » et qu’il serait totalement faux de les juger par
confusion avec ces textes anciens, que rien ne justifie la musulmanophobie.
A partir de ce moment là, la presse féministe, qui publiait mes articles
depuis 1993, a de moins en moins accepté de les publier. Prochoix en avait
publié certains en refusant que je les signe de mon nom, pour ensuite faire
courir la calomnie que j’utiliserai plusieurs pseudonymes, pour des raisons
obscures. J’ai alors adressé mes articles à publications variées, dont Riposte
laique lorsqu’elle a été fondée entre autres par des militantes féministes
ayant milité avec Simone de Beauvoir, je viens de rompre à la suite de la
trahison des dirigeants de cette revue, qui aujourd’hui mettent en danger des
militants et leur entourage de manière délibérée et odieuse.
Le mouvement féministe est tombé dans le relativisme ou l’indifférence
coupable en refusant de considérer les LOIS JURIDIQUES DE L’ISLAM pour s’y
opposer afin de lutter efficacement contre les violences qu’elles instituent et
prônent. Il s’agit clairement d’une trahison de la cause des femmes.
Je suis laïque et agnostique, j’avais bien sur tue sur mon origine à la
plupart des militantes, parce que simplement le sujet de nos conversations
n’avait rien à voir, puis j’ai parlé de mes origines juives lors que, vers
2000, une vague d’antisémitisme a surgi avec une intifada. J’ai alors relevé
des propos d’un antisémitisme crasse chez des féministes et j’ai répondu
publiquement, en indiquant alors « d’où je parlais ». Depuis quelques années,
je m’oppose aussi à une « russophobie /ukrainophobie » de plus en plus
virulente, délirante et allant jusqu’au racisme crasse. Car comme la plupart
des juifs russes, j’adore la Russie, toutes Russies.
elisseievna
juillet 2019
elisseievna
juillet 2019
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