elisseievna : Droits et devoirs humains : oui ; Loi d'Allah : non

Droits et devoirs humains : oui ; Loi d'Allah : non 

L'islam est une religion, nous répète-t-on, mais on oublie de nous dire et rappeler que l'islam est aussi une législation et un régime politique dont le législateur est censé être Dieu.

Toute notre histoire politique montre qu'il est de la plus haute importance de DIRE LE DROIT.

Or le droit dit par la loi islamique est à l'opposé de nos droits fondamentaux sur les points les plus cruciaux :

Selon nos principes, la démocratie est la règle ( y compris sous la forme de royautés constitutionnelles), c'est à dire que la loi vient du peuple ( étymologiquement "démos"), alors que selon l'islam la loi vient de Dieu, (en grec "Théos" d'où : "théocratie", régime dans lequel le pouvoir législatif appartient à Dieu).

Selon nos principes, l'égalité en droit et en dignité de tous les êtres humaines est de règle ( toutes choses égales par ailleurs), alors que selon l'islam les hommes "ont autorité sur les femmes", et les non-musulmans sont voués à être combattus et/ou soumis à tribut en étant "humiliés",

Selon nos principes, l'esclavage est interdit, pas selon l'islam,

Selon nos principes, la torture et les traitements inhumains et dégradants sont interdits, alors que l'islam autorise les hommes à battre leurs femmes, et prévoit des peines de mutilations et autres supplices barbares,

Selon nos principes, la liberté de la foi implique le droit de changer de religion, alors que selon l'islam, l'apostasie est un crime punissable sur terre, de mort selon nombre de savants de l'islam et nombre de fatwas.

Selon la plupart de nos législations, l'incitation à la haine d'autres populations est condamné, car les législateurs et l'Eglise elle-même ont tirés les leçons de l'innommable horreur engendrée notamment par "l'enseignement du mépris des juifs" (comme le nommait Jules Isaac), ... alors que les prières musulmanes contiennent la "fatiha", un verset du coran qui enseigne le mépris des chrétiens et des juifs ...

Enfin, selon nos principes, aucun des droits et libertés fondamentales, ne sauraient être utilisés pour faire disparaître ces mêmes droits et libertés, or l'islam ordonne aux musulmans de lutter afin que l'islam soit la seule religion et la seule loi, donc pour que les libertés et droits fondamentaux qui sont les nôtres, et que l'on vient d'énoncer, soient anéantis par la loi islamique, et les militants musulmans ne cessent de prétexter de la "liberté religieuse" pour faire progresser l'application de la charia :
quand donc nos juges, nos magistrats et hommes politiques consentiront ils enfin à appliquer NOTRE DROIT en respectant son esprit et son but, qui est de préserver nos libertés fondamentales contre toute atteinte, fut elle portée sous le prétexte d'une liberté de croire ?...

Voici les textes :

DE L'IMPORTANCE DE DIRE LE DROIT

Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789

"Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que leurs actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous."

Déclaration universelle du 10 décembre 1948 :

"Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité "

DE LA DEMOCRATIE

Art. 2. -
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Art. 4. -
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Art. 5. -
La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société

Art. 6. -
La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse

Selon l'islam :

"la première assise de l'Islam est :
" Nach Hadou Ana Laillaha ila-LLah wa ana Mouhammad Rassoula-LLah"
(Nous attestons qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et que Mohamed est le Prophète de Dieu).
Attester qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu a pour signification immédiate : réserver à Dieu exalté le caractère divin et ne pas Lui associer quelques unes de Ses créatures dans une seule des caractéristiques de la déité.
La première caractéristique de la déité est la prérogative absolue de la législation d'où découle le droit de légiférer pour les hommes, le droit de formuler des doctrines pour leur vie et le droit de définir les valeurs morales sur lesquelles repose la vie." Sayyed Qutb (Rahimahullah), tiré de "L'Islam par le martyr"


EGALITE

Art. 1er. -
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit

Préambule de la déclaration universelle de 1948 :

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes,

Art 1
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.

Art 7
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Coran :
4.34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !

Coran :
9.5. Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
9.29. Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humilies .


INTERDIT DE L'ESCLAVAGE

Art 4
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Coran
4.3. ...Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille).

INTERDIT DE LA TORTURE

Déclaration universelle Art 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

OCI Organisation de la Conférence islamique
28 Rabiul Al-Thani 1425 H /16 juin 2004
Communique final de la 31ème session de la conference islamique des ministres des affaires etrangeres
" La Conférence a fait état de sa profonde préoccupation de l’amalgame fait de manière répétitive et erronée entre l’Islam et la violation des droits de l’homme. Elle a dénoncé l’exploitation de la presse écrite et audiovisuelle pour propager ces idées fallacieuses et a appelé à mettre fin aux campagnes injustifiées lancées par certaines organisations non gouvernementales contre un certain nombre d’Etats membres et qui consistent pour l’essentiel à demander à ces Etats d’abroger les peines et sanctions prévues par la Charia, sous prétexte de défense des droits de l’homme. Elle a réaffirmé le droit des Etats à préserver leur spécificité religieuse, sociale et culturelle, qui constitue un patrimoine de nature à enrichir les concepts universels des droits de l’homme. Elle a appelé à s’abstenir de toute utilisation de l’universalité des droits de l’homme comme prétexte pour s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats et porter atteinte à leur souveraineté nationale. Elle a, en outre, dénoncé la décision de l’Union Européenne concernant la condamnation de la peine de la lapidation et des autres peines qualifiées d’inhumaines et qui sont appliquées dans certains Etats membres en vertu des dispositions de la Charia."

Coran :
4.34. Les hommes ont autorité sur les femmes, (...) Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. (...)

LIBERTE DE CHANGER DE RELIGION

Déclaration universelle Art 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites

Selon l'islam :
Hadith d'Ibn `Abbâs : « Quiconque change sa religion, tuez-le. »
Hadith d'Ibn Mas`ûd : « Le sang d'un Musulman qui atteste qu'il n'y a de dieu que Dieu et que je suis le Messager de Dieu est illicite sauf dans trois cas : l'homicide volontaire, le fornicateur qui a déjà connu le mariage et l'apostat qui abandonne la Communauté. »
"L'une des sources du droit islamique en vigueur dans la Communauté est le consensus (Ijmâ`). Or, les juristes de la Communauté, toutes Ecoles confondues, qu'ils soient sunnites ou non, ainsi que les juristes indépendants non rattachés à une Ecole précise, sont consensuellement en accord pour dire que l'apostat mérite une sanction. Il y a quasiment unanimité pour dire que cette sanction est la peine de mort, exception faite de ce qui a été rapporté au sujet de `Umar, d'An-Nakh`î et d'Ath-Thawrî. Il demeure cependant que l'incrimination de l'apostasie est consensuellement reconnue." Yusuf Al Qaradawi


PRIERE ET ENSEIGNEMENT DU MEPRIS

L’Al-Fatiha, la prière la plus commune de l’Islam et la première sourate du Coran.

Coran ( 1/7 ) " La Fatiha" :
" le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés"

Sa signification ordinaire selon les tafsirs (exégèses):
"Dieu (تعالى) a dit : {Celui que Dieu a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs} (5/60)
‘Adi Bin Hatim a dit : “J’ai demandé à l’Envoyé de Dieu au sujet de ceux qui sont désignés par ce verset : {Non le chemin de ceux qui ont encouru Ta colère}, il me répondit : “Ce sont les juifs, quant aux égarés ce sont les chrétiens”.


ABUS DU DROIT POUR DETRUIRE LES LIBERTES ET DROITS

Déclaration universelle Art 30
Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

Selon le coran, (et les hadiths), le musulman doit combattre jusqu'à ce que "toute la religion soit à Allah" :
2/190] Combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes, Allah n'aime pas les transgresseurs!
2/[191] Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés: l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
2/[192] S'ils cessent, Allah est, certes, Pardonneur et Miséricordieux.
2/ 193] Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes.


D'où la conclusion logique de la Cour Européenne :

Cour européenne des Droits de l’Homme
31 juillet 2001
Affaire Refah Partisi (parti de la prospérité) et autres c. turquie arrêt strasbourg

La Cour reconnaît que la Charia, reflétant fidèlement les dogmes et les règles divines édictées par la religion, présente un caractère stable et invariable. Lui sont étrangers des principes tels que le pluralisme dans la participation politique ou l’évolution incessante des libertés publiques. (...) Il est difficile à la fois de se déclarer respectueux de la démocratie et des droits de l’homme et de soutenir un régime fondé sur la Charia, qui se démarque nettement des valeurs de la Convention, notamment eu égard à ses règles de droit pénal et de procédure pénale, à la place qu’il réserve aux femmes dans l’ordre juridique et à son intervention dans tous les domaines de la vie privée et publique conformément aux normes religieuses. (...) Selon la Cour, un parti politique dont l’action semble viser l’instauration de la Charia dans un Etat partie à la Convention peut difficilement passer pour une association conforme à l’idéal démocratique sous-jacent à l’ensemble de la Convention.


elisseievna 

2007

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire