Antiracisme et distinction théorie
et personnes
Je dis :
Le jugement de valeur porté sur une doctrine (catégorie des choses)
ne doit pas être confondu avec un jugement sur des personnes ayant ou supposées
avoir un rapport avec cette doctrine, les actes ordonnés par la doctrine ne
doivent pas être confondus avec les actes des personnes, décrire les actes
ordonnés par la doctrine n’est pas imputer ces actes à qui que ce soit.
Puisque « Tous les êtres humains naissent (…) doués de
raison et de conscience », et non des automates mus par un programme
génétique ou informatique.
Les réquisitoires affirmant, dans le but de lutter contre un retour
d’idées nazies, « derrière l’islam il y a les musulmans », valident
bel et bien l’idée nazie que des personnes sont indissociables d’idées,
implantées en elles, et éventuellement nuisibles, tels les juifs programmés
pour agir selon le plan décrit par les « protocoles des sages de
sion ».
« Ne constitue pas une diffamation la mise en cause d’une doctrine
considérée comme pouvant inspirer une action criminelle ou l’attribution à une
personne d’une opinion, en des termes généraux ne comportant aucune allégation
d’un traduction de celle-ci en des actes déterminés. »
TGI Paris, 6 décembre 2000 : Gaz Pal 2001, 1, 122.
Il m’a été reproché de « ne pas critiquer les religions
de la même façon ».
J’applique les mêmes critères de valeur à toutes les
doctrines, religieuses ou autres.
Les doctrines ne remplissent pas ces critères de la même
manière.
Certaines sont donc en effet plus criticables que d’autres,
selon les mêmes critères d’évaluation.
2018
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